LIVRE D'ART PEINTURE
- Le 11/08/2022
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Le projet d'un livre d'art présentant mon travail a débuté en septembre 2022. Nous espérons terminer ce projet pour juin 2023. Ce livre montrera une sélection de grandes toiles couvrant la décennie précédente, et l'auteure Hay de Talbe effectuera un travail d'analyse picturale, mais également littéraire sur le contenu imaginaire et fantasmatique des tableaux.
Hay de Talbe
Le 1er octobre 1976, Raphaëlle Billetdoux publie, aux éditions du Seuil, son roman Prends garde à la douceur des choses. Il s’agit, d’après Wikipédia, d’un vers de Paul-Jean Toulet, extrait du poème En Arles.
Je n’ai pas lu Paul-Jean Toulet, pas plus d’ailleurs que Raphaëlle Billetdoux – sujet ou objet ? laissons ici l’ambiguïté délicieuse déployer ses possibles.
J’ai vu, en revanche, pour la première fois, il y a quelques mois, la peinture de Corin Vanden Berghe.
Une découverte qui aussitôt appela dans ma mémoire ce vers de ce poème d’un poète inconnu de moi, cité par le titre d’un livre que je n’ai pas lu. Etranges correspondances. Mystérieux signes que s’adressent, à un demi-siècle de distance, des artistes entre eux par le truchement du regard amateur.
L’histoire ne dit pas – du moins pas encore, j’étendrai peut-être un jour mes recherches – , si le titre est venu à la romancière d’une correspondance rimbaldienne entre son patronyme et le vers dont elle nomma son roman…
« Prends garde à la douceur…», m’ont dit mes premières impressions.
Douces, de prime abord, sont en effet les toiles de Corin Vanden Berghe. Vaporeuses, diaphanes, pastel, telles sont les épithètes qui, aussitôt après le titre venu en étendard surmonter l’Œuvre, ont surgi.
Quand apparaît, en transparence, ici ou là, comme effacée, la silhouette ou la figure d’un ange, nous voici bien installés dans le piège de la douceur.
Au deuxième regard, pourtant, quelque accroc vient nous déciller, comme pour dissiper un malentendu.
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